Le mouton émancipé
se libérer de ses complexes
Confiance en soi,  Vie de femme

Et si on commençait ENFIN à s’aimer ?

Si j’avais une baguette magique… Dans l’ordre, je changerais mes jambes, mon nez, mes seins, mes bras et ma bouche.

Mais comme je n’ai ni baguette magique ni le désir de “tricher”, j’apprends à m’aimer et à m’accepter davantage comme je suis. Et toi ?

Se détacher de ses complexes n’est pas toujours facile à faire. Surtout lorsque notre petit juge intérieur n’a de cesse de nous rappeler à quel point on n’est pas assez bien à quel point on pourrait être mieux.

Toutefois, si on veut avancer et être heureuse, on doit absolument franchir le pas de l’acceptation de soi. Bien sûr, ça ne se fait pas en un jour. Ça prend du temps, le temps qu’il faut. Mais il est essentiel de passer par cette étape lorsqu’on aspire à une vie plus heureuse et plus épanouie.

C’est pour cette raison que ces derniers temps, je m’interroge beaucoup sur “la place de l’esthétique” dans notre vie. Ce qui me surprend le plus c’est la déconnexion que je remarque, parfois, entre l’intérieur et l’extérieur des gens.

Ce que je constate, c’est que, bien souvent, les efforts que l’on fournit en tentant d’améliorer notre apparence physique ne sont là que pour compenser des failles et des blessures intérieures. Comme si à travers nos “imperfections” esthétiques les gens pouvaient lire notre vulnérabilité, nos peurs et nos doutes.

En plus, le problème de la quête de la perfection esthétique, c’est qu’elle est infinie et qu’il est difficile d’avancer sur le plan personnel.

À trop vouloir changer, on finit par se perdre et ne plus se reconnaître.

Le mouton émancipé

C’est pourquoi, je t’invite à te demander :

  • Qu’est-ce qui te gêne dans cette partie de ton corps ?
  • Pourquoi est-ce que ça te dérange ?
  • Qu’est-ce qui te fait dire que c’est vrai ?
  • En quoi le fait d’améliorer cet aspect va améliorer ta vie ?

En effet, apprendre à s’aimer comme on est, c’est accepter que la perfection n’existe pas, que la beauté est subjective et que ce qui prime par-dessus tout, aujourd’hui et demain, c’est d’être authentique. Vouloir et pouvoir se regarder dans le miroir et reconnaître la personne qu’on y voit.

S’aimer ça commence par considérer ses défauts comme des singularités

Principaux complexes

Un complexe c’est quelque chose que consciemment ou inconsciemment on n’arrive pas à accepter. Une partie de nous que l’on rejette tel que nos origines, notre nom, notre apparence physique et toute autre chose que l’on n’assume pas.

Si tu n’en as aucun et bien tu as de la chance ! Et si tu en as… pour te sentir moins seule, voici des exemples concrets me concernant. Si tu t’en fiches, tu peux directement aller à la petite anecdote.

Mon nez

Mon nez est en effet grand et bossu.

Quand j’avais neuf ans, je me le suis fracturé lors d’une course d’école où j’avais en prime bénéficié d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance et d’une fracture de l’arcade sourcilière. Je ressemblais à Quasimodo, le bossu de Notre-Dame.

Vraiment, c’était très effrayant, j’avais le visage complètement tuméfié et j’étais devenue méconnaissable.

À la suite de cet accident, j’avais été hospitalisée quelques semaines et on m’avait opérée pour réparer mon nez.

Toutefois, le résultat n’avait pas convaincu le chirurgien qui avait dit à mes parents qu’il pouvait me réopérer pour que ce soit plus joli.

J’ai refusé.

Il est vrai qu’à l’adolescence, j’ai regretté mon choix et j’ai, longtemps, été complexée par mon nez à la Cyrano de Bergerac… Quoi qu’il en soit, même sans cet accident, mon nez aurait été ce qu’il est, moche avec la bosse en moins. C’est de famille. Un héritage génétique. Aujourd’hui je sais qu’il est vraiment un bout de l’histoire de ma famille et qu’il témoigne de mes origines.

Mes jambes

Mes jambes sont affreuses.

Je fais ce qu’on appelle de “la lipo hypertrophie des membres inférieurs”, en gros, la graisse se concentre essentiellement à cet endroit. À ça s’ajoutent une mauvaise circulation sanguine et beaucoup de rétention d’eau. Bref, j’ai de vilaines grosses jambes.

Quand j’avais 18 ans, mon médecin m’avait envoyé voir un angiologue (médecin spécialiste des vaisseaux sanguins). Il avait été très cash… ” la seule solution à votre problème c’est une liposuccion”. Ça m’avait choquée. J’étais très sportive, très fine du haut et j’avais en effet ce complexe d’avoir, malgré tous mes efforts, toujours des jambes bien plus fortes que le reste de mon corps.

Malgré le conseil du médecin, je n’ai pas fait de liposuccion, alors même que je n’aurais pas eu à débourser un seul centime.

Aujourd’hui, je suis bien contente de ne pas l’avoir faite car j’ai vu les effets indésirables que ça a générés chez des femmes que je connais et qui en ont fait une. Comme la graisse ne peut plus s’accrocher là où elle a été retirée, elle se loge ailleurs.

Ma poitrine

J’ai des petits seins en forme de poire qui ne sont pas particulièrement fermes.

Ma petite poitrine a aussi, longtemps, été un complexe. Mais malgré tous les défauts que je lui trouve, trop petite, pas assez ferme, je ne la remercie jamais assez de m’avoir permis d’allaiter mes filles pendant quatre ans.

Je pourrais continuer sur toutes les autres parties de mon corps qui pourraient être améliorées, mais tu as compris l’idée.

Est-ce pour autant qu’aujourd’hui j’aime ces parties de mon corps ? Non, bien sûr que non! Je ne les aime toujours pas et ça ne sera probablement jamais le cas. Néanmoins, j’apprends à les accepter et à les considérer comme des caractéristiques et non pas comme des défauts.

Mon conseil pour mieux vivre ça c’est de s’obliger à trouver au minimum une chose positive que l’on peut attribuer à cette partie de notre corps qu’on aurait aimé changer. Si, si, tu en trouveras une, cherche bien !

Petite anecdote

Quand tu te débrouilles dans plusieurs langues, tu peux assez facilement faire des connexions et des analogies entre le même mot dans différentes langues et j’adore ça !

Il y a plus de dix ans, j’étais chez des amis en Italie, et alors que je venais de finir de me préparer, la petite soeur de mon ami me demande “ti sei truccata ?” À l’époque, je n’étais pas très douée en italien. Mais j’arrivais quand même à faire des rapprochements avec les mots que je connaissais dans d’autres langues latines.

Et il s’avère que “truccata” m’a fait penser à truqué ou triché. Je n’ai jamais oublié l’effet que ça m’avait fait. Ça m’avait limite vexée alors que je ne suis généralement pas susceptible. En fait, “truccarsi” ça veut simplement dire “se maquiller”. Mais clairement, dans mon esprit, aujourd’hui, ça veut encore et toujours dire “tricher”. Oui, en se maquillant, on triche.

Prise de conscience

Quand j’ai décidé de tomber enceinte, la première fois, j’ai complètement arrêté de me faire des mèches. Je savais, en effet, que ce n’était pas top pour ma santé et que ça l’était encore moins pour mon bébé.

Mais mon vrai questionnement a commencé quand on me répétait souvent et pendant longtemps “tu devrais refaire des mèches ça t’allait si bien”. Après que mon cerveau ait décrypté cela, j’entendais “t’es moins bien sans”. Autrement dit, “je suis moins bien, en vrai”.

La réflexion suivante fut : pour qui est-ce que je fais des mèches et quel message je veux passer à mes enfants ? Il vaut mieux se “truquer” pour paraître plus belle aux yeux de… qui ?

C’est vrai, les mèches m’allaient bien.

Néanmoins, je n’étais plus d’accord avec mes anciennes motivations. De ce fait, je n’ai plus rien fait à mes cheveux depuis le mois de décembre 2014.

Ensuite, j’ai pensé que si mes filles me demandaient, un jour : “Maman, pourquoi je n’ai pas la même couleur de cheveux que toi ?” J’aurais dû leur répondre : “En fait, si, mais maman n’aimait pas cette couleur alors elle en a changé”. J’aurais été bien embêtée de leur répondre un truc du genre !

Finalement, cela a été la suite logique de ma grande remise en question. Notamment, quant à l’exemple que je voulais donner à mes enfants.

En effet, je veux que mes filles grandissent en donnant à l’esthétique la place qui lui revient. Un critère parmi tant d’autres et non un but à atteindre que ce soit chez elles ou chez les autres.

Je veux qu’elles comprennent que la beauté extérieure ne dure qu’un temps, qu’elle passe et s’abîme. Mais que ce qu’il faut ardemment cultiver, c’est son jardin intérieur. Développer des qualités humaines, un respect de la vie et de sa propre vie.

Quoi que nous décidions de faire à notre corps assurons-nous, toujours, que ce ne soit en aucun cas pour combler des faiblesses intérieures ou pour faire plaisir aux autres.

Je préfère assumer mes vrais défauts que mes fausses qualités.

Le mouton émancipé

” Il faut souffrir pour être belle”

Qui d’entre nous n’a jamais entendu ou prononcé cette expression ?

Réfléchis quelques instants à ce que ça sous-entend.

Whaaat ?! Beauté = Souffrance ? Pourquoi faudrait-il souffrir pour être belle ? Et qui décide de ce qui est beau et de ce qui ne l’est pas ?

Cette expression est horrible quand on y pense. Et pourtant…

Pour ma part, elle me concerne encore et toujours à ce aujourd’hui.

Dans un premier temps, ma mère me la répétait lorsqu’elle devait me démêler les cheveux. Le pire c’est que je me suis surprise à la dire à ma fille. Shame on me ! Qu’on ne m’y reprenne plus !

Il y a, en effet, des choses qui font mal et qui pourtant sont nécessaires. Se démêler les cheveux en fait partie. Mais ce n’est pas pour “être belle”, c’est juste que ça doit être fait, point.

D’un autre côté, il y a des “upgrades” esthétiques sur lesquels je n’ai pas envie de tirer un trait, du moins pour l’instant. Notamment, concernant l’épilation des sourcils. Oui, ça fait mal, mais pour moi, aujourd’hui, c’est important.

Par ailleurs, en été, je m’épile aussi les aisselles et les jambes, car je ne trouve pas ça particulièrement esthétique et que je me sens mieux ainsi.

Je soutiens, toutefois, toutes celles qui renoncent à l’épilation justement parce qu’elles ne sont pas d’accord avec l’expression précitée. Et celles qui clament haut et fort que tous les poils ont leur raison d’être. Je suis à 100% d’accord avec elles et peut-être qu’un jour, j’assumerais totalement de les porter 365 jours par an.

À l’inverse, côté vestimentaire, je me suis promis de ne plus jamais porter un vêtement ou un accessoire inconfortable juste parce qu’il est beau et qu’il va bien avec le reste de ma tenue.

Typiquement, les chaussures ! Te souviens-tu de la dernière fois que ces fichues chaussures t’ont fait verser une larme de douleur et que tu as fini par marcher à pieds nus ??

Je ne porterai plus jamais des chaussures qui ne soient pas confortables. Les talons hauts avec modération et à des occasions exceptionnelles.

N’es-tu pas d’accord que quand on a mal aux pieds, on a mal partout ? C’est affreux ! Alors, pourquoi s’infligerait-on ça juste parce que c’est “beau” ?

La chirurgie esthétique

Certaines personnes franchissent le pas vers une transformation physique plus radicale via la chirurgie esthétique. Parmi les opérations les plus courantes, il y a la rhinoplastie, la liposuccion et l’augmentation mammaire. Chacune de ces trois opérations requiert, le plus souvent, une anesthésie générale, qui je le rappelle, comporte toujours un risque.

C’est « drôle » car, à un moment de ma vie, j’aurais pu envisager de faire les trois !

As-tu déjà envisagé d’avoir recours à la chirurgie esthétique pour améliorer une partie de ton corps ?

Moi, oui. Quand j’étais plus jeune, j’avais souvent songé à faire refaire mon nez. Je l’ai toujours trouvé moche. C’était un vrai complexe, j’avais l’impression qu’on ne voyait que ça sur moi.

  • Qu’est-ce que j’éprouvais à cette époque ?
    Un grand manque d’assurance.
  • Quelle était la représentation que je me faisais d’un joli nez ?
    Petit et équilibré.
  • Qui avait décrété que mon nez était moche ?
    Moi.
  • Quel était mon objectif ?
    Être plus sûre de moi et ne pas avoir l’impression d’être jugée.
  • En quoi mon nez était-il responsable de mon manque d’assurance ?
    En rien.
  • En quoi était-ce important pour moi d’avoir un joli nez ?
    M’aimer d’avantage.

Mon problème n’était donc pas mon nez, mais le fait d’apprendre à m’aimer d’avantage.

Heureusement, je n’ai jamais sauté le pas. En effet, changer mon nez ne m’aurait pas aidé à m’aimer plus.

Attention, je ne juge absolument personne. J’ai longtemps accordé beaucoup d’importance à mon apparence et à vouloir paraître plus belle pour me sentir mieux et plus appréciée des autres au détriment de mon confort personnel et de mes valeurs profondes.

Les paradoxes

Comme moi, tu connais peut-être des gens qui optent pour un look très extraverti, les cheveux multicolores, des tattoos partout, un look très provocateur. Et si tu connais ces personnes, tu sais que, quelquefois, ça cache une personnalité très sensible et introvertie. Donc, on pourrait dire que l’apparence sert aussi, parfois, à se protéger, à paraître plus fort pour se sentir moins vulnérable, voire même à repousser les gens pour ne pas être blessé.

Évidemment, beaucoup de personnes décident d’ornementer leur corps de manière plus ou moins définitive simplement par plaisir et parce qu’elles trouvent ça beau. Et du moment qu’on choisi de le faire et que la vraie motivation, c’est simplement qu’on trouve ça beau pour soi, why not ?!

Pendant longtemps, sortir sans maquillage, c’était réellement très difficile pour moi. J’avais l’impression d’être nue, vulnérable et bien moins sûre de moi. Le maquillage était clairement une sorte de « protection anti-jugement ».

Quand j’ai pris conscience de mon manque d’assurance et de tout ce que ça m’empêchait de faire et d’être au quotidien, j’ai décidé qu’il fallait que je travaille sur moi et que j’apprenne à m’aimer. Car, oui, ça s’apprend.

J’ai, ainsi, pris l’habitude de ne pas me maquiller une ou deux fois dans la semaine et, finalement, devine quoi ? J’ai survécu !

D’ailleurs, si toi aussi, tu as l’habitude de te maquiller, ne serait-ce qu’un peu, je te suggère de faire une fois cette expérience : sortir sans aucun maquillage.

Tu remarqueras peut-être que certaines personnes te demanderont “ça va ? t’as une petite mine”. En effet, si les gens sont habitués à nous voir tout le temps avec du maquillage, même s’il n’est pas soutenu, le jour où ils nous voient sans rien ils vont remarquer quelque chose de différent.

Soyons clairs, car je ne veux pas jouer les hypocrites. Je préfère un million de fois me voir avec un peu de mascara et un coup de blush plutôt que rien.

Ma “mise en beauté” ou plutot mon trucage :D, se fait en moins de deux minutes. Hydratation, mascara et blush. La différence entre aujourd’hui et avant, c’est que si je n’ai pas le temps de le faire, et bien ce n’est pas grave!

En faisant ça, dis-toi que si tu parviens à sortir sans maquillage et que si demain, pour n’importe quelle raison, il n’était plus possible d’en acheter, tu pourrais quand même te sentir bien et te trouver belle.

On sait qu’on s’aime comme on est, quand on est capable de sortir de chez soi au naturel tout en ayant la tête haute et en se sentant sûre de soi.

Le mouton émancipé

La beauté est subjective

La beauté est très subjective. On peut se trouver moche à ses propres yeux et être pourtant très belle aux yeux de celui ou celle qui nous regarde.

N’as-tu pas quelqu’un, dans ton entourage, ou même un ou une parfaite inconnu(e) qui, un jour, t’ait dit “tu es belle” ? Comment as-tu réagi ? As-tu accepté ce compliment et cela t’a fait du bien ou as-tu répondu “n’importe quoi… pas du tout” ?

Mon mari me dit souvent qu’il me trouve belle au naturel. Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire qu’il disait ça pour être gentil et je n’y croyais pas du tout.

En fait, il le pense vraiment. Et quand je lui dis qu’il ment et qu’il raconte n’importe quoi ça lui fait réellement de la peine. Si on y réfléchit… c’est un peu comme si je lui disais qu’il avait des goûts de “m”.

Un conseil d’amie que je te donne. Même si pour toi, c’est contre intuitif et que tu penses le contraire, quand quelqu’un te fait un compliment, apprends à le recevoir. Remercie la personne et laisse que ce compliment te fasse du bien et agisse sur toi comme un baume réparateur.

Nous sommes, en effet, de piètres de juges envers nous-mêmes. Trop dures. Trop négatives. Trop incertaines.

Oui, tu as pleins de qualités. Tu mérites qu’on les souligne et qu’on te les fasse remarquer. La prochaine fois que quelqu’un te fait un compliment, dit simplement, MERCI, rien d’autre. Ce n’est pas évident, mais c’est thérapeutique. En tout cas, ça vaut la peine d’essayer.

Cela me fait d’ailleurs penser à ce proverbe que j’aime et qui dit :

“La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde.”

Proverbe anglais

Mais alors comment apprendre à s’aimer telle que l’on est ?

Comme dit précédemment, très souvent, nous sommes celles qui alimentons notre manque d’assurance et faisons inconsciemment grossir nos complexes.

Mais quant à l’origine du problème, elle peut être toute autre.

L’éducation reçue, la relation avec l’entourage et notamment avec ses parents sont généralement les causes principales. Mais des expériences difficiles vécues à l’école ou avec le sexe opposé peuvent également en être responsables.

Plus le complexe est ancien, plus il est tenace et ancré en nous.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les médias ne causent pas les complexes. En revanche, si quelqu’un manque d’estime de soi, ils les révèlent ou les renforcent. Les médias, de façon générale, dictent une norme et des critères de beauté. Comme s’il y existait une beauté universelle. En fait, c’est tout l’inverse.

Il n’existe pas de définition universelle de la beauté. Les différences physiques et les caractéristiques de chaque individu sont une richesse et une variété de beautés.

Le mouton émancipé

Une fois de plus, la réponse à la question ” comment fait-on pour s’aimer telle que l’on est” est en nous.

La seule chose qu’il y a à retenir, c’est que si tu ne t’aimes pas, le problème n’est probablement pas ce que tu reproches à ton corps. Pose-toi les bonnes questions.

  • À quoi reconnaît-on quelqu’un qui s’aime, selon toi ?
  • Qu’est-ce qui t’empêche aujourd’hui d’être ainsi ?
  • Que pourrais-tu faire pour changer ça ?
  • Si tu doutes encore de toi, comment surmonterais-tu ça ?

Tu peux décider d’être ta meilleure amie ou ta pire ennemie. C’est toi qui décides. Pour ma part, je suis sûre que tu es une belle personne. Pour te le démontrer, je vais te demander de me rendre un service :

arrête-toi 5 minutes pour que je te prouve que je ne me trompe pas !

Petit exercice

Cite-moi au moins 3 qualités physiques et 3 qualités humaines te concernant.

Joue le jeu et écris ces six qualités sur un papier que tu pourras coller sur ton miroir dant ta salle de bain.

À présent, imagine que quelqu’un (qui n’est pas toi) avait ces 6 qualités et te disait qu’elle ne s’aime pas… Que lui dirais-tu ?

À très vite 🙂

N’hésite pas à me dire ci-dessous ce que tu as pensé de cet article !

2 Comments

  • Chessmann

    Bravo, une chose est de dire ce que les gens veulent entendre et une autre ce que chacun aurai besoin d’entendre et avec l’expérience personnelle que tu donnes, le messge est d’autant plus fort et acceptable. Bonne continuation dans cette quête de sincérité et de naturel. 😉

  • Frédérique

    Ce nez long avec une bosse… Eh bien, j’ai le même.
    Pendant longtemps, je ne l’ai pas aimé.
    Et puis, un jour, j’ai découvert la morphopsychologie comportementale et ce que signifiait cette bosse placée à cet endroit-là, précisément. Et j’ai compris que le fait que je ne l’aime pas, c’était du déni de soi.
    Aujourd’hui, je suis en accord avec ma structure, avec les dons et talents que m’a donné la vie…. et du coup, j’adore mon nez, maintenant !

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